Budnost
Vigilance
Slična suncokretu
Ponekad udara čelom o Senu i njena senka klizi
neprimetno među remorkerima
U tom trenutku na vrhovima prstiju u mom snu
Krećem prema sobi gde ležim ispružen
I potpaljujem je
Da ništa ne bude od one saglasnosti što mi je iznudiše
Nameštaj onda ustupa mesto životinjama iste
veličine koje me braski posmatraju
Lavovi u čijim grivama dogorevaju stolice
Ajkule sa čijim se belim trbusima stapa posljednji drhtaj čaršava
U času ljubavi i plavih očnih kapaka
Vidim kako i ja gorim vidim to dostojanstveno skrovište ničega
Što beše moje telo
Razriveno strpljivim kljunovima ibisa vatre
Kad sve je svršeno ulazim nevidljiv u taj kovčeg
Bez obzira na prolaznike života čiji malaksali
koraci zvone vrlo daleko
Vidim ivice sunca
Kroz glogovo trnje kiše
Čujem razdire se ljudsko rublje kao veliki neki list
Pod noktom odsutnosti i prisutnosti u povezanosti
Svi pozivi precvetavaju ostaje od njih smao mirisna jedna čipka
Školjka jedna od čipke što ima savršeni oblik dojke
Dodirujem još samo srce stvari držim nit.
À Paris la tour Saint-Jacques chancelante
Pareille à un tournesol
Du front vient quelquefois heurter la Seine et son ombre glisse imperceptiblement parmi les remorqueurs
À ce moment sur la pointe des pieds dans mon sommeil
Je me dirige vers la chambre où je suis étendu
Et j’y mets le feu
Pour que rien ne subsiste de ce consentement qu’on m’a arraché
Les meubles font alors place à des animaux de même taille qui me regardent fraternellement
Lions dans les crinières desquels achèvent de se consumer les chaises
Squales dont le ventre blanc s’incorpore le dernier frisson des draps
À l’heure de l’amour et des paupières bleues
Je me vois brûler à mon tour je vois cette cachette solennelle de riens
Qui fut mon corps
Fouillé par les becs patients des ibis du feu
Lorsque tout est fini j’entre invisible dans l’arche
Sans prendre garde aux passants de la vie qui font sonner très loin leurs pas traînants
Je vois les arêtes du soleil
À travers l’aubépine de la pluie
J’entends se déchirer le linge humain comme une grande feuille
Sous l’ongle de l’absence et de la présence qui sont de connivence
Tous les métiers se fanent il ne reste d’eux qu’une dentelle parfumée
Une coquille de dentelle qui a la forme parfaite d’un sein
Je ne touche plus que le cœur des choses je tiens le fil
Pareille à un tournesol
Du front vient quelquefois heurter la Seine et son ombre glisse imperceptiblement parmi les remorqueurs
À ce moment sur la pointe des pieds dans mon sommeil
Je me dirige vers la chambre où je suis étendu
Et j’y mets le feu
Pour que rien ne subsiste de ce consentement qu’on m’a arraché
Les meubles font alors place à des animaux de même taille qui me regardent fraternellement
Lions dans les crinières desquels achèvent de se consumer les chaises
Squales dont le ventre blanc s’incorpore le dernier frisson des draps
À l’heure de l’amour et des paupières bleues
Je me vois brûler à mon tour je vois cette cachette solennelle de riens
Qui fut mon corps
Fouillé par les becs patients des ibis du feu
Lorsque tout est fini j’entre invisible dans l’arche
Sans prendre garde aux passants de la vie qui font sonner très loin leurs pas traînants
Je vois les arêtes du soleil
À travers l’aubépine de la pluie
J’entends se déchirer le linge humain comme une grande feuille
Sous l’ongle de l’absence et de la présence qui sont de connivence
Tous les métiers se fanent il ne reste d’eux qu’une dentelle parfumée
Une coquille de dentelle qui a la forme parfaite d’un sein
Je ne touche plus que le cœur des choses je tiens le fil
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire