Dođite mu na pogreb
Ballade finale
Kraj
je sad Vijonu, kraj je sad i ludom
Zaveštanju ovom.
Svrši se stvar kleta.Dođite mu na pogreb, pri oglasu hudom,
U crvenom ruhu, u grimizu rudom,
Tako dolikuje - s istinom se sreta,
Jer mučenik beše ljubavnoga kreta:
Od ljubavi svisnu, to se zakle mudom
Kad se rastajao od ovoga sveta.
Da, lagao nije, satro ga slom seta
Otera ga Draga, bespućem i prudom,
žudno i pomamno, - briga joj deveta!
Cepto je od bola svakim svojim udom,
Raspinjale su ga dušmanske grozote
-Sve do Rusijona, goni ga prokleta,
Dronjak koji plašta svaki trn mu ote,
Kad se rastajao od ovoga sveta.
Eto tako svisnu sred dronjaka spleta:
Jedan božji dronjak mučen strasnim trudom
Jer mamuzno ga, razvratom i žudom,
Trn ljubavne strasti, do pohote skreta
Bod mu osetio, ko kenjac, u boku
U svakome zglavku, u mozgu duboku,
Očudne su moć i tih trnovih dleta,
Kad se rastajao od ovoga sveta!
P o r u k a
Čuj, sokole kneže, ti zanosa bujna,
U poslednjem trenu skončanija leta:
Dobar otpi gutljaj slavna vinca rujna
Kad se rastajao od ovoga sveta.
Ici
se clôt le testament
Et finit du pauvre Villon.
Venez à son enterrement,
Quand vous orrez le carillon,
Vêtus rouge com vermillon,
Car en amour mourut martyr :
Ce jura-t-il sur son couillon
Quand de ce monde vout partir.
Et je crois bien que pas n'en ment,
Car chassé fut comme un souillon
De ses amours haineusement,
Tant que, d'ici à Roussillon,
Brosse n'y a ne brossillon
Qui n'eût, ce dit-il sans mentir,
Un lambeau de son cotillon,
Quand de ce monde vout partir.
Il est ainsi et tellement,
Quand mourut n'avoit qu'un haillon ;
Qui plus, en mourant, malement
L'époignoit d'Amour l'aiguillon ;
Plus aigu que le ranguillon
D'un baudrier lui faisoit sentir
(C'est de quoi nous émerveillon)
Quand de ce monde vout partir.
Prince, gent comme émerillon,
Sachez qu'il fit au départir :
Un trait but de vin morillon,
Quand de ce monde vout partir.
Et finit du pauvre Villon.
Venez à son enterrement,
Quand vous orrez le carillon,
Vêtus rouge com vermillon,
Car en amour mourut martyr :
Ce jura-t-il sur son couillon
Quand de ce monde vout partir.
Et je crois bien que pas n'en ment,
Car chassé fut comme un souillon
De ses amours haineusement,
Tant que, d'ici à Roussillon,
Brosse n'y a ne brossillon
Qui n'eût, ce dit-il sans mentir,
Un lambeau de son cotillon,
Quand de ce monde vout partir.
Il est ainsi et tellement,
Quand mourut n'avoit qu'un haillon ;
Qui plus, en mourant, malement
L'époignoit d'Amour l'aiguillon ;
Plus aigu que le ranguillon
D'un baudrier lui faisoit sentir
(C'est de quoi nous émerveillon)
Quand de ce monde vout partir.
Prince, gent comme émerillon,
Sachez qu'il fit au départir :
Un trait but de vin morillon,
Quand de ce monde vout partir.
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